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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 22:29

 

ttp://bourdeny-aikikobudo.jimdo.com/

 

C’est d’abord l’histoire d’un club cher à mon cœur. Je l’ai déjà racontée dans la lettre du Cera n° 17 parue en 1996. J’en reprends quelques extraits.

 

BOURDENY AIKI KOBUDO : l’histoire d’un Dojo

L’histoire de ce Dojo, c’est l’histoire d’un village et de tous ses habitants, d’une région et de tous ses acteurs, du héros de l’histoire, c’est-à-dire moi-même, ma modestie dût-elle en souffrir, et de tous les pratiquants, les anonymes, seulement de passage, les Yudansha, qui s’y entraînent pour progresser, pour leur plaisir et pour le nôtre aussi, à nous les cadres en vue, exposés aux incertitudes de la popularité. Et cette histoire est indissociable de celle de l’École Traditionnelle auquel il est rattaché. C’est pourquoi je vais vous raconter mon histoire au sein du Cera pour vous faire découvrir Bourdeny Aïki Kobudo.

En 1957, le petit village de Saint Léger du Bourg Denis se dota d’un groupe scolaire tout neuf. École maternelle, école des filles et école des garçons, la mixité n’étant pas encore de rigueur, et une salle de sports... construite aux normes de l’époque, c’est-à-dire en fonction du nombre d’habitants : vingt mètres de long sur onze mètres de large, sol et murs bruts de ciment, et aucun équipement sinon quatre cordes à grimper choisies pour des adultes dotés de grosses mains, aucune menotte d’enfant d’âge scolaire n’en pouvant faire le tour.

Boudée par les premiers destinataires, cette salle devint peu à peu la propriété exclusive des footballeurs. J’ai été nommé instituteur à Saint Léger du Bourg Denis en mai 1963. Je tentai un jour d'y venir avec ma classe : les murs étaient maculés de marques de ballons, le sol était couvert d'une épaisse couche de boue, un énorme tapis brosse imprégné de terre argileuse était plié en quatre en travers de la salle, impossible d'y entrer.

J’ai fait mes premiers pas en tant que professeur d’Aïkido Yoseikan en 1969, en créant le club de Malaunay, dans la banlieue ouest de Rouen, et j’ai donné ses lettres de noblesse à la région de Haute-Normandie en ouvrant le club de Bois-Guillaume en 1973. J’avais multiplié les démonstrations, au cours de manifestations de judo ou de karaté, acquis officiellement le titre de responsable régional de notre école et suffisamment attiré l’attention des médias pour obtenir un passage de près de cinq minutes sur la « troisième chaîne ». C’est pourquoi je fus convié à une démonstration dans mon propre village, devant mes propres petits élèves et que l’idée de la création d’un club à Saint Léger du Bourg Denis fut évoquée...

1977. Séisme aux élections municipales. Les vieux notables en place depuis un quart de siècle sont déboulonnés par les jeunots des listes d’Union de la Gauche. Je fais partie de la nouvelle équipe municipale. Une de nos premières opérations est de faire laver la salle des sports, de construire des vestiaires et d'interdire d'y jouer avec des crampons boueux. Alain Floquet venait rendre visite à la Haute-Normandie une fois par an depuis 1970. En 1978, la municipalité de Saint Etienne du Rouvray nous prête deux cents mètres carrés de tatami pour y organiser un stage national d'Aikibudo, qui s’appelait encore Aïkido Yoseikan, avec plus de cent stagiaires. Cette même année, nous fîmes peindre les murs et couvrir les sols d'une peinture anti-poussière : il ne fut plus autorisé d’y jouer au foot. Premier incident, l'interdiction n'est pas respectée, un ballon défonce la grille du chauffage et le brûleur est détérioré.

1979. Une entreprise se débarrasse de cent soixante-dix mètres carrés de tatami neufs pour sept mille francs. A l'époque, ça vaut deux cent cinquante francs le mètre carré ! Affaire faite. La salle des sports va enfin devenir accueillante pour les scolaires. La section de gymnastique féminine va pouvoir profiter du nouveau confort et abandonner le préfabriqué où elle s'entraîne sur des nattes.

Depuis des années, j'avais patiemment construit le Cera haut-normand. Il fallait maintenant que je fasse reconaître mes «  disciples » et commencer à les former pour assurer la continuité de l'Ecole : je ne suis pas éternel et il faut longtemps pour préparer des successeurs. J'étais entouré de jeunes gens de bon niveau. Ils n'avaient pas été formés comme moi « au feu ». J'ai bénéficié et souffert de la vie de pionnier. Cette force acquise au combat est notre faiblesse. Nous sommes pressés de transmettre notre expérience, car nous savons que notre puissance est éphémère et que nous n'avons fait que délimiter l'emplacement des fondations d'un monde à bâtir.

Le plus important de ces édifices fut BOURDENY AIKI-KOBUDO, ouvert en septembre 1980. Le Dojo tout neuf était destiné à devenir le Dojo central de la Haute-Normandie. J’acceptai sa création sous la condition qu’il n’y aurait pas de judo dans cette salle, j’avais eu des relations trop épineuses avec quelques dirigeants départementaux.

Quarante-cinq adultes à l'ouverture. Et surtout, tous les Yudansha de la Ligue prirent rendez-vous le samedi après-midi de treize à seize heures, pour le cours de Kobudo.

Une nouveauté : vingt-cinq enfants, parmi lesquels une tripotée de gamins que j'avais en classe et ne pouvaient pas lâcher d'une semelle leur maître préféré. Pas toujours facile, le cours des petits, et je jouai beaucoup au gendarme. Le cours d’Aïki était d’abord un cours d’éducation civique.

J'avais maintenu les cours du mardi et du jeudi de dix-neuf heures à vingt-et-une heures à Bois-Guillaume. J'avais créé à Saint Léger deux cours d'initiation de dix-neuf à vingt-et-une heures le mercredi et le vendredi, deux cours pour enfants le lundi de dix-sept heures trente à dix-neuf heures et le samedi de seize heures à dix-sept heures trente. Le cours de Kobudo et d’initiation au Kendo le samedi de treize à seize heures et, pour bien faire, un cours de perfectionnement le lundi soir, de dix-neuf à vingt-et-une heures et réservé aux cadres. Ajoutons à cela un stage national par mois dans la région parisienne et un autre stage mensuel dans la Ligue.

Le cours du samedi était celui où je donnais tout et où je me régénérais. Ceux que je n'avais pas formés depuis leurs débuts, qui n'étaient venus à moi qu'après le passage du 1er dan, devenaient mes élèves, mon prolongement, ma famille spirituelle.

Ces cours du samedi allaient jusqu'à l'épuisement. Et plus le rythme était dur, plus les élèves s'accrochaient. Beaucoup commençaient à bien posséder le style KATORI (YOSEIKAN) SHINTO RYU et j'agrémentais les cours de quelques assauts de Kendo.

24 novembre 1982. Première réunion, à Grigny, du conseil des ceintures noires, le conseil des KODANSHA, c'est-à-dire les Conseillers Techniques Nationaux. Nous y parlâmes notamment de notre appellation. Aïkido? Aikibudo? Il fallait nous démarquer et notre maître s'inquiétait du pillage technique de notre Ecole.

Budget communal : la section BOURDENY AIKI-KOBUDO refuse les subventions. Nous demandons des protections murales et le tatami est complété à deux cents mètres carrés. Tous les utilisateurs : scolaires, gym féminine et Aikibudo trouvent que ma salle est devenue très agréable.

La nouvelle municipalité, dont je ne fais plus partie, accepte d'acheter 30 m de bouts de bois pour caler le tapis mais refuse un plancher. Il faudra plus de cinq ans pour les recouvrir de mousse, nous aurons eu auparavant quelques incidents dus à des chutes sur ces bouts de bois.

Rentrée 1983 : La Fédération Française d'Aïkido, Aikibudo et Affinitaires (2F3A) est née. L'Aikibudo est devenu réalité. Les Conseillers Techniques Nationaux deviennent Directeurs Techniques Inter Région Aikibudo, ou DTIR, titre rectifié plus tard en Délégués Techniques Inter-Régionaux.

À la demande des Caudebécais, le cours du samedi devint un cours de perfectionnement à l’Aikibudo. Le cours du lundi soir fut dès lors consacré au Kobudo, et Éric LEMERCIER, qui venait de passer quinze jours chez Maître SUGINO, devint mon adjoint.

La Normandie continuait son évolution. Je sentais bien que je n'avais pas travaillé en vain depuis des années et des années quand nous eûmes la grande satisfaction du 26 février 1983 : mes six candidats au 2e dan furent reçus, à Paris, et félicités par le Maître.

Un mois plus tard, jour pour jour, au stage annuel de Saint Léger du Bourg Denis, dirigé par Alain ROINEL, ce fut une prometteuse fournée de 1er dan.

Durant la saison 1984/1985, riche d'un Kobudo de Katori Shinto Ryu tout nouveau, si différent du style « Yoseikan » Shinto Ryu, bannissant la recherche du contact pour celle de la distance, du geste juste, de la posture exacte, j'allai entrer dans la dernière phase de ma quête personnelle, la transmission des sensations.

Ma pédagogie allait s'en trouver transformée. Désormais, plus de patients exercices ayant pour but d'obtenir un geste d'apparence parfaite, mais une attaque et une technique propres à provoquer une réaction, puis, aussitôt après, l'attaque et la technique propres à provoquer la réaction inverse. Briser tout acte réflexe, tout comportement stéréotypé. Casser l'acte réfléchi pour laisser le corps s'exprimer.

Une longue série d'exercices souples et aériens, et puis la technique sévère, rude... Ou l'inverse. Ne jamais s'enfermer dans une impression. Mais toujours garder présente dans son esprit sa forme de corps. Concentration sur le geste final. Ne jamais reculer. ZANSHIN.

Entrer. Entrer. Entrer sans fin. Marcher dans la technique. Se concentrer sur la posture finale. Qu'importe ce qui se passe entre deux...

C'est une formation sévère. Exigeante. Pour le Maître et les élèves. Plus question d'être enfermé dans un travail de couple. Être vigilant. Tout ce qui se passe autour de soi participe de soi.

Le 16 décembre, j'organisai, avec l'autorisation d'Alain FLOQUET, un examen pour le grade de 2e dan. L'examen officiel aurait dû se dérouler un samedi matin à Paris. C'est un handicap pour les enseignants qui travaillent le samedi matin. Je devins donc responsable des passages de 2e dan dans ma Ligue.

2 septembre 1985. Alain FLOQUET me décerne le grade de 5e dan. Quelque chose doit s'être arrêté. J'ai atteint la plus haute dignité à laquelle je puisse accéder dans le monde de l'Aikibudo, et je me cherche encore.

Vacances de Pâques 1988. Cinq « cousins » québécois, adeptes de l'Aikibudo au club de BEAUPORT, près de Québec, dûment mandatés par leur professeur Daniel TABOURET, arrivent à Saint Léger du Bourg Denis et participent au premier échange Normandie-Québec. Deux semaines partagées entre le tourisme et le stage d'Aikibudo intensif.

Saison 1988/1989. Aux cours du samedi, des élèves trouvent que mes cours deviennent « formidables », pourtant je n'ai rien changé à ma façon de faire, à ma façon d'être. D'autres sont perplexes car ce que j'enseigne ne figure pas dans le manuel. Animosité inter-clubs. Clans. Sanction : Jocelyne JAILLOT et Éric CAZAILLON obtiennent leur 3e dan. D'autres sont déçus... Mes disciples sont adultes, le Maître peut-il se retirer?

1988, le tatami est à bout de souffle, il est utilisé tous les jours depuis neuf ans, par les scolaires trois à quatre heures par jour, par les associations deux à trois heures par jour. Un parquet est enfin « voté » pour une somme assez énorme, on est loin de mon petit budget de 1980 !

Premier incident : le tatami glisse, il faut le fixer. On va reprendre les vieilles barres, les visser sur le bord du plancher et confier à un employé le soin de boucher les trous avec des bouts de vieux tatami qu'il va découper sans outil spécialisé. Résultat, rien ne tient ! Je refais le travail avec un élève, professionnel du bois. Le tatami est parfaitement maintenu mais le service technique de la commune est offensé.

Second incident, le parquet glisse. Pendant toute la saison 1988 / 1989, nous réclamons une solution à la mairie car nous craignons un accident. Nous aurons à déplorer deux ou trois orteils cassés chez les adultes, les scolaires ont plus de chance. À la rentrée 1989, nous décidons de repousser nous-mêmes le plancher et projetons un système de cales. Le premier adjoint accepte. Le service technique se vexe.

Juin 1989. Stage de prestige à Bois-Guillaume: Sensei HATAKEYAMA en personne ! Le vendredi soir, précédant le stage, il me fait l'honneur d'une visite à Saint Léger du Bourg Denis.

 Août 1989. Les Normands traversent l'Atlantique. Avec Éric et Jocelyne, nous découvrons l’Amérique, émerveillés. La chaleur et l’enthousiasme des Québécois sont indescriptibles. J’initie les policiers de Beauport à l’Aikibudo. En échange, ils nous initient au tir au magnum.

Rentrée 1989. Éric CAZAILLON ouvre la section d'Aikibudo de SOTTEVILLE. Un nouveau club est un bonheur pour une région, mais toujours une peine pour le maître qui perd un de ses disciples.

Si la vie de l’Aikibudo Haut-Normand continue son petit bonhomme de chemin avec ses hauts et ses bas, je tourne une page de mon existence : après vingt-sept ans passés à Saint Léger du Bourg Denis, dans les logements de fonction, je peux enfin vivre dans mes propres murs, à Houppeville.

Rentrée 1990. Le club a dix ans, j’ai passé un quart de siècle sur la Voie des Arts Martiaux. Les jeunes cadres de la région décident de donner à ce double événement le retentissement qu’il mérite. J’ai tant donné, pendant toutes ces années, je me suis tant investi dans mes deux vies, ma vie professionnelle où je suis devenu maître formateur, et ma vraie vie, l’Aikibudo, que mon corps se rebelle, ma résistance s’effondre. Je perds dix kilos en deux semaines. Je ne dors plus la nuit et je somnole toute la journée. Une intense activité règne chez les Aïkibudokas qui préparent la grande fête du club, qui dessinant et coupant des costumes, qui bâtissant des décors, qui répétant les scènes que j’ai écrites pour une grande fresque : Les Arts Martiaux, de la légende à la réalité.

J’assiste aux répétitions dans un état second et je ne suis plus que l’ombre de moi-même le jour du spectacle. Et quel spectacle, sur scène et dans la salle, où il n’a pas été possible d’accueillir tous ceux qui voulaient entrer. J’ai senti ce soir-là la force de l’Amour. Porté par tout un groupe uni par la même foi dans la Voie des Arts Martiaux, j’ai repris les commandes de mon corps et de mon esprit.

Et la vie continue. Le premier stage de Ligue de chaque rentrée a lieu à Saint Léger du Bourg Denis. Le cours du samedi devient « Ecole Régionale des Cadres Aikibudo », gratification symbolique offerte aux fidèles. Depuis quelques années, les 1er kyu ont été admis et suivent un an de préparation avant leur présentation au Shodan.

Les voyages au Québec se sont ritualisés. Chaque année, je traverse l’Atlantique avec un ou plusieurs assistants pour deux semaines de stage dans le cadre des échanges Normandie-Québec. Mais à la rentrée 1994, un grain de sable se glisse dans la machine, le club de Beauport prend ses distances avec l’Aikibudo. Cela me fait de la peine.

Rentrée 1995. Christophe GOBBE, prend en charge les cours de Saint Etienne du Rouvray. Les Stéphanois gagnent un subtil technicien et je perds un remarquable assistant. C’est la vie. Mes effectifs sont considérablement rajeunis, essentiellement constitués d’un groupe d’adolescents inscrits il y a trois ans et accédant cette année à la majorité légale...

Le cours du samedi perd son appellation d’Ecole Régionale des Cadres. En échange, j’ai programmé un stage à la rentrée de chaque trimestre. Le contenu en sera essentiellement pédagogique. Ma profession a inévitablement imprégné ma façon d’enseigner l’Aikibudo. Mon enseignement vise plus à l’acquisition de compétences utiles pour l’évolution de l’individu, des compétences transversales dirait-on à l’Éducation Nationale, qu’à assurer la connaissance d’un programme défini.

Notre Maître dit bien qu’il suffit d’approfondir sans cesse le programme du premier dan et de l’adapter aux compétences exigibles à un niveau donné. Si ce niveau est atteint, deux ou trois séances suffisent pour apprendre les techniques inscrites au programme...

C’est ce que je fais, en appliquant un enseignement différencié. Si le contenu du cours est le même pour tous au départ, car je tiens à ce que les plus anciens s’entraînent avec les débutants, les formes demandées s’adaptent pendant le déroulement de la séance à chaque groupe de niveau et, en début d’année, je réserve le dernier quart aux Yudansha. Quand les débutants sont bien adaptés à leur nouveau milieu, les randoris redeviennent communs.

Bourdeny Aïki-Kobudo existe depuis quinze ans. J’ai entrouvert la porte des Arts Martiaux il y a trente-cinq ans et je suis la Voie de l’Aikibudo depuis trente ans. Je suis maintenant à la veille de ma retraite professionnelle. Nul doute que la structure du club ne s’en trouve considérablement modifiée dans les années à venir...

 

Très rapidement, il devint évident que notre club, le « Shibu » de la Haute-Normandie, avait besoin d’un logo original, qui le démarque de ce qui se faisait déjà. J’avais déjà emprunté, avec plus ou moins de bonheur, la tsuba du Cera pour créer le logo du club et celui de ma noble fonction de DTIR...

J’ai souhaité symboliser en une seule image l’union de l’esprit du Budo et de l’âme de ma région, née du métissage du monde celtique et du monde scandinave, « nord man »...

Le monde de l’Orient est représenté par un personnage en kimono, un pratiquant d’Arts Martiaux ouvrant les bras en direction d’un dragon dans un geste d’encerclement et d’union...

Le dragon ornait la proue des vaisseaux des Vikings. Gardien des trésors cachés, symbole céleste de la puissance créatrice et ordonnatrice, associé aux fonctions royales et à la fécondité, ce dragon est une figure censée effrayer les esprits tutélaires des régions que les Vikings attaquent.

Chez les Celtes, c’est un animal protecteur, pendant des griffons, créatures, mi aigles (tête, ailes et serres) mi lions, doublant sa nature solaire. C’est un symbole terrestre et céleste de force et de sagesse.

Il ne faut pas ergoter sur une quelconque orientation géographique de mon esquisse, seuls des critères d’équilibre et d’esthétique ont guidé la pointe de mon crayon et déterminé la place des deux éléments symboliques.

Le dessin original, au crayon, a été perdu et j’ai essayé de le reconstituer. Il avait été confié à l’imprimeur qui a réalisé les autocollants dont il ne reste plus d’exemplaires.

Les couleurs bleu et or reprennent les couleurs du blason de Saint léger du Bourg Denis dont je suis également l’auteur et que j’ai conçu en allant piocher dans les archives de la bibliothèque municipale de Rouen et en m’initiant à l’art ésotérique de l’héraldique, mais ceci est une autre histoire.

Treize longues années se sont écoulées depuis la parution de l’article de la Lettre du Cera. J’ai pris mon sac en 1997 et je suis allé me réfugier à l’orée de la forêt d’Eawy, loin de tout et de tous. Après un temps de réflexion dans la solitude, je suis revenu donner des cours, épisodiquement, d’abord puis au rythme d’un cours par mois.

Le poids se fait sentir, chaque lendemain de cours... Les jeunes Yudansha ne ménagent guère leur vieux Maître. En fait, je les en remercie.

En guise de conclusion, voici un extrait du livre d’or du site de Bourdeny Aïki-Kobudo :

 

ludo (vendredi, 08 mai 2009 11:47)

voila un jolie site, clair. vraiment j aime bcp, felicitation aux concepteur.
en passant, pourquoi on ferait pas faire des badges tissus, du logo du club pour mettre sur les kimonos? (il est super beau le logo)

 

Merci, Ludo, ça m’a donné envie de reprendre mes crayons et mes plumes...

 

 

 

 

 

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Vous vous gaussez volontiers de ces petits vieux qui traînent leur arthrose sur le tatami... Vous doutez de leur efficacité...

Alors, allez voir , tout en bas de la page. Et après, vous direz : " Respect, l'Ancien ! " 


C'est la rentrée?

23 septembre, c'est l'automne. Non, c'est la fête à Neuneu, ça mitraille dans tous les coins. Vous ne le saviez pas? Tuer est aussi un loisir.



En quelle année le Cera a-t-il été créé?

Parution au Journal Officiel N°13 du 16 janvier 1975, page 685 :
19 décembre 1974. Déclaration à la préfecture de police. Cercle d'étude et de recherche sur l'aïkido. Objet : étude et recherche des différentes techniques et leur pratique au travers des différentes écoles pratiquant l'aïkido. Siège social : 103, avenue Parmentier, 75011 Paris.
Une histoire du Cera

 


Xavier-2.gif
Le nouveau coq dansa...


Pire de pire...
Beaucoup d'entre vous ont suggéré, suite au sondage sur Le livre et son usage
, l'édition d'un DVD présentant l'ensemble du programme sous forme de vidéos. Outil remarquable, en effet, sauf que...
Connaissez-vous le p2p, abréviation de peer to peer, qui pourrait se traduite par d'égal à égal? C'est un système qui permet de télécharger gratuitement toutes sortes de vidéos, mp3, etc...
homme-53.gif
Étant très curieux de nature, je suis allé voir ce qui s'y passe et, comme j'ai des idées très originales, j'ai lancé une recherche sur Aïkibudo. Et que croyez-vous qu'il se passa? J'ai trouvé un fichier intitulé Aïkibudo, tradition et évolution et il s'agit bien du contenu de notre cassette.
Alors, pensez-vous qu'il soit raisonnable d'investir beaucoup, beaucoup d'énergie et de moyens financiers pour éditer un document dont le contenu sera aussitôt en libre-service chez la Mule?