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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 18:36

« Que le blé lève ! »... Cette formule était prononcée rituellement par les druides au solstice d'hiver lorsqu'ils coupaient le gui sacré pour montrer que la nature revivait.

L'expression celtique est devenue par homophonie, au Moyen Age, « Au gui l’an neuf ! ».

O-Ghel-an-Heu-3.jpg

 

Quand j’étais un tout petit garçon, les cadeaux étaient offerts le 6 décembre, jour de Saint Nicolas. Ce sont les Américains qui nous ont apporté leur père Noël (Santa Claus...) en 1945. Je n’ai commencé à entendre parler d’arbre de Noël qu’en 1947 et c’est là que j’ai vu, senti et goûté ma première orange, mon premier cadeau de Noël !

nicolas.gif

Ma mémoire n'étant pas absolue, je suis allé repêcher mes informations sur la toile.

Un Father Christmas fut imaginé aux USA vers 1850. D’abord petit lutin vert, il devient, en 1885, dessiné par Thomas Nast, un bonhomme joufflu habitant au pôle nord. C’est en 1920 que l’illustrateur Haddon Sundblom dessine un bonhomme gras, rougeaud, barbu, sympathique et... assoiffé. Il est habillé de rouge et blanc, les couleurs de Coca-Cola qui veut l’utiliser pour une campagne de publicité.

Santa-coca-cola.jpg

 

Et les fêtes de fin d’année, dans tout ça ? Patience, c’est une autre histoire.

En devenant agriculteurs, les humains observèrent tout au long de l'année la trajectoire du soleil dont dépendaient la nourriture, la chaleur, le bien-être.

Le cours des saisons détermina aussi le moment des fêtes, les rites étant célébrés aux solstices d'été et d'hiver.

Ce fut au solstice d'hiver, quand les journées commencent enfin à rallonger, que l'on attribua le plus d'importance. 

En Europe, dans la plus haute antiquité, on fêtait la renaissance tant attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle. 

Les peuples nordiques célébraient Njord, le dieu de la fécondité et Idun, la gardienne « des pommes de providence », nourriture des dieux.

Idun.jpg

 

Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.

 Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Les saturnales, donnaient lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.

On disait qu'elles s'étendaient jusqu'aux calendes de janvier, le jour de l'An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois.

A l'origine, les Saturnales avaient lieu à l'occasion des semailles, mais la tradition se perdit avec le temps. Cette célébration servit peu à peu à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d'orgies.

Le poète gréco-romain Lucien, qui vécut au IIe siècle, décrivit les Saturnales comme une occasion pour boire plus que d'ordinaire, faire du vacarme, jouer et danser, nommer des rois et donner des repas aux esclaves.

Comme pendant nos fêtes de Noël actuelles, on offrait des cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or... On décorait les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit.

Le 25 décembre était alors le jour du solstice d'hiver, la naissance de la divinité Mithra, le « soleil invaincu », où l'on sacrifiait un taureau en son honneur.

saturnales.jpg


Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. C'est à partir du IIe siècle, que l'Église rechercha la date précise de la naissance du Christ. L'absence de document établissant cette naissance lui laissa le champ libre  pour choisir une date qui coïncide avec le solstice d'hiver afin de contrer la fête païenne de la divinité Mithra.

Vers 330, l'empereur Constantin fixa cette date au 25 décembre, mais ce n'est qu'en 353, sous le pape Liberius (ou Liberos) que la fête de la naissance du Christ fut instituée à Rome.
L'Église d'orient, qui jusqu'alors célébrait la naissance de Jésus le 6 janvier, jour de l'Épiphanie, adopta elle aussi la date du 25 décembre sur l'initiative de Saint Grégoire de Nazianze. 
En 425, l'empereur Théodose codifia officiellement les cérémonies de la fête de Noël qui devint ainsi une fête exclusivement chrétienne.
Le concile d'Agde en 506 rendit cette fête obligatoire, et l'empereur Justinien, en 529, en fit un jour férié.
 La fête de Noël se répandit progressivement en Europe, elle fut célébrée dés le Ve siècle en Irlande, au VIe siècle en Angleterre, et au VIIIe en Allemagne.

Aujourd'hui, Noël est devenu une institution traditionnelle qui donne l'occasion aux familles de se rassembler et aux enfants d'avoir des cadeaux.

En France, le Jour de l’an n’a pas toujours été le 1er janvier : la nouvelle année commence à cette date en vertu de l'Édit de Roussillon du 9 août 1564, promulgué par le Roi Charles IX.

Aux VIe et VIIe siècles, dans de nombreuses provinces, le Jour de l’an est célébré le 1er mars (style vénitien : On appelle style un type de datation du début de l'année).

Sous Charlemagne, l’année commence à Noël (style de la Nativité de Jésus).

Au temps des rois capétiens, l’année débute le jour de Pâques (style de Pâques). En conséquence, les années sont de longueur très variable.

Le début de l’année varie selon les provinces : à Lyon, c’est le 25 décembre, à Vienne, le 25 mars (style florentin ou style de l'Annonciation, d'où la tradition du poisson d'avril commémorant l'usage de s'échanger des cadeaux en début d'année de ce style)

Finalement, l’édit de Charles IX mit tout le monde d’accord.

En 1622, cette mesure fut généralisée par le Pape à l’ensemble du monde catholique, notamment pour simplifier le calendrier des fêtes religieuses (Naissance du calendrier grégorien).

De 1792 à 1806, l'éphémère calendrier républicain abolit le 1er janvier et fait débuter l'année le 1er vendémiaire. Le calendrier fut en usage du 22 septembre 1792 au 31 décembre 1805. La commune de Paris le restaure en 1871 pendant une très courte durée.

Et pour finir, un point d’histoire emprunté sur l’Internet. Je n’ai pas l’honneur de connaître monsieur Nitschelm, auteur de cet article, mais j’apprécie au plus haut point son érudition, sa démonstration et ses conclusions. Ce texte date de 1999, quand le monde des médias incultes s’apprêtait à fêter le XXIe siècle le 1er janvier 2000 alors que mes élèves de CM2 savaient que le XXIe siècle commencerait le 1er janvier 2001, d’où le titre du film de Stanley Kubrick : 2001, l’odyssée de l’espace...

 

Mise au point : Quelles seront les dates et heures exactes de la fin du XXe siècle et du IIe millénaire ?

Au fur et à mesure que la fin du XXe siècle se rapproche, les médias se font l'écho de certaines affirmations péremptoires nous annonçant la fin du siècle pour la fin de l'année 1999. Ces affirmations, sans aucun fondement et totalement erronées, provoquent beaucoup d'étonnement et de stupéfaction, aussi bien chez l'auteur de ces lignes qu'à travers l'ensemble de la communauté astronomique, montrant en effet une grande méconnaissance et une incompréhension flagrante des différents calendriers et systèmes de comptage du temps en vigueur en astronomie. Cette erreur, très grossière, ne peut que se propager et se répandre par le fait de médias mal informés. Ce texte constitue donc une mise au point quant aux dates et heures exactes de la fin du XXe siècle et du IIe millénaire (de l'ère chrétienne).

L'Annuaire du Bureau des Longitudes, publié chaque année par l'Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides (anciennement Bureau des Longitudes), à Paris, donne les concordances entre les différents calendriers en vigueur, en particulier les calendriers julien et grégorien, le premier en vigueur sous l'Empire Romain et durant tout le Moyen Âge jusqu'à la Renaissance, le deuxième depuis lors. A ce propos, il ne faut pas confondre le calendrier julien, effectivement entré en vigueur en 46 avant J.C. et établi par l'astronome alexandrin Sosigène, à la demande de Jules César, par utilisation d'une année de 365 jours 1/4, pour remplacer l'ancien calendrier romain de type luni-solaire, alors très imprécis, mais tout en conservant comme date origine la fondation de Rome, et le comptage julien, entré en vigueur au XVIe siècle, qui compte les jours écoulés depuis une date origine, le premier janvier 4713 avant J.C. (du calendrier julien) à midi temps universel, choisie pour couvrir toute l'époque historique. Le premier janvier 2000, à 0h temps universel, est alors représenté par 2451544.5 dans le comptage julien (et non pas l'ère julienne!).

Ce n'est qu'au début du Moyen Âge que la date origine du calendrier julien fut modifiée et ramenée à la date supposée de la naissance du Christ. Cette année origine, notée an 1, débuta ainsi le premier janvier de la 754ème année de la fondation de Rome selon la supputation varronienne, sept jours après la naissance supposée du Christ, le 25 décembre de la 753e année de la fondation de Rome, d'après les calculs effectués en l'an 532 par le moine latin Denys le Petit. Cette année origine se trouva être cependant totalement fantaisiste par suite d'une erreur de comptage, le Christ étant en fait forcément né entre 9 ou 8 avant J.C., époque de la mise en application en terre de Judée du recensement ordonné par l'empereur Auguste en 11 avant J.C. (mais le recensement fiscal de Quirinius est également donné comme ayant eu lieu en 6 ou 7 de notre ère en ce qui concerne la Judée, selon l'évangile de Luc, qui est là-dessus en contradiction avec celui de Matthieu !), et 4 avant J.C., année de la mort du roi Hérode le Grand (selon l'évangile de Matthieu)..

L'erreur sur la durée de l'année inhérente au calendrier julien (365.25 jours au lieu de 365.242199 jours, durée réelle de l'année) et la dérive de ce calendrier par rapport aux saisons ne furent corrigées que vers la fin du XVIe siècle, après plus de trois siècles et demi de tentatives avortées, par un collège de religieux et d'astronomes sous la houlette du pape Grégoire XIII. Le jeudi 4 octobre 1582 julien fut donc suivi par le vendredi 15 octobre 1582 grégorien à Rome, l'année grégorienne étant alors portée à 365.2425 jours, nettement plus proche de la valeur réelle. La France, pays dominé à l'époque par le catholicisme, suivit la même année en décembre, alors que l'Angleterre, très opposée à Rome, ne réforma son calendrier qu'en 1752 et que la Russie orthodoxe ne vit cette réforme qu'en 1918, peu après la révolution d'octobre.

Le premier jour de l'année a également changé plusieurs fois, passant du premier mars au premier janvier et réciproquement, durant les six premiers siècles d'existence de Rome, avant et durant la république romaine, pour être définitivement fixé, en 153 avant J.C., au premier janvier. Cependant, au IVe siècle de notre ère, l'église chrétienne, accédant au pouvoir temporel, fut très réticente à adopter cette convention d'origine païenne. Ainsi, cette règle ne fut pas partout conservée à la fin de l'empire romain et durant l'époque médiévale. Suivant les lieux, il y eut différents styles : le style Circoncision (premier janvier), le style Nativité (25 décembre), le style Annonciation (25 mars), le style Vénitien (premier mars), le style Crucifixion (samedi ou dimanche de Pâques), le style Grec (premier septembre).

En France, l'année débuta le premier mars dans plusieurs provinces durant l'époque mérovingienne, au cours des VIe et VIIe siècles. Charlemagne, après avoir adopté ce style, fixa le Nouvel An à Noël. Le style Nativité fut conservé par ses successeurs carolingiens. Cependant, durant les règnes des rois Capétiens, le Nouvel An fut fêté le 25 mars, en particulier au XIIIe siècle. Le style Crucifixion fut également utilisé vers le XVe siècle dans certaines provinces du royaume, malgré la variation de la date de la fête de Pâques d'une année sur l'autre. D'autres régions de France ont, semble-t-il, utilisé le 11 novembre, jour de la mort de Saint Martin, comme date origine de l'année. Il semble bien, toutefois, que le style Annonciation était le seul en vigueur lorsque le roi Charles IX déplaça en 1563 le début de l'année au premier janvier par une ordonnance, dite de Roussillon. À partir de 1567, et malgré de nombreuses réticences, le Nouvel An fut toujours célébré le premier janvier, à l'exception de la période révolutionnaire. En effet, de 1792 à 1805, un calendrier révolutionnaire a été en vigueur en France, le premier jour de l'année coïncidant avec l'équinoxe d'automne, entre le 22 et le 24 septembre selon les années.

L'année 0 ne fut introduite qu'en 1740 par l'astronome français Jacques Cassini afin de faciliter le décompte des années aux dates antérieures à l'an 1 de notre ère (cependant, une étude récente semblerait indiquer que l'idée viendrait en fait de son père, Jean-Dominique Cassini, qui l'aurait proposée dès la fin du XVIIe siècle). L'an 1 avant J.C. fut donc noté année 0, alors que l'an 2 avant J.C. fut écrit année -1 et ainsi de suite, par exemple 100 avant J.C. s'écrivant -99. Les archéologues et les historiens conservèrent cependant l'ancienne notation pour les années précédant l'ère chrétienne. L'année origine de notre calendrier resta donc bien l'an 1 et le comptage des siècles ne fut pas modifié dans le calendrier, les astronomes n'ayant pas changé l'usage.

Le Ier siècle avant J.C. s'est donc déroulé entre l'an 100 avant J.C. et l'an 1 avant J.C. inclus, c'est à dire entre -99 et 0, alors que le Ier siècle après J.C. s'est bien déroulé entre l'an 1 et l'an 100 inclus, que ce soit dans le comptage astronomique ou dans le comptage historique et archéologique. Ceci implique que le comptage des siècles postérieurs suit la même règle, en particulier le XXe siècle est bien compris entre le premier janvier 1901 à 0h temps universel et le 31 décembre 2000 à 24h temps universel. Le XXIe siècle ne commencera donc que le premier janvier 2001 à 0h temps universel, et certainement pas un an avant. Le comptage des millénaires suivant la même règle, le IIe millénaire, commencé le premier janvier 1001 à 0h temps universel, ne se terminera pas avant le 31 décembre 2000 à 24h temps universel pour immédiatement laisser la place au IIIe millénaire, lequel commencera bien le premier janvier 2001 à 0h temps universel.

Remarquons pour finir que la notion de date origine, bien qu'utilisée conventionnellement pour des raisons historiques, est un non-sens, voire une ineptie, quel que soit le calendrier en vigueur, actuellement ou par le passé. Les seules dates origines ayant éventuellement un sens sont celles liées à l'histoire de notre Univers, de notre Terre et de l'espèce humaine. Notre Univers a en effet un âge d'environ 13.7 milliards d'années, alors que notre Terre s'est formée il y a 4.56 milliards d'années et que l'espèce humaine a commencé à se séparer totalement de celles des grands singes il y a environ 5 millions d'années. Nous sommes donc actuellement en environ 5 millions après le début du rameau humain, en environ 4.56 milliards après la naissance de la Terre ou en environ 13.7 milliards après la naissance de l'Univers !

Christian Nitschelm

Dijon, septembre 1996 (dernière mise a jour en février 2011).

 

 

Et l’Aïkibudo, dans tout ça ? Et bien,je dirais que notre bel Art ne s’est pas construit sur une quelconque mythologie... c’est peut-être suffisant pour aujourd’hui car c’est une toute autre histoire.  Pour les plus jeunes, férus de contes et de belles histoires, sachez que nous nous enorgueillissons de notre mémère Noël.

Malgré la concurrence sévère d’une foultitude d’imposteuses, imposteresses, en un mot fausses mais plutôt canon (que vous pourrez retrouver sur le tatami de Saint Léger du Bourg Denis) :

 

 

nous sommes fiers de vous présenter la seule, la vraie, l’unique :

mere-Noel.jpg

 

Peut-être l’avez-vous déjà rencontrée ? D’aucuns disent que ce n’est pas un cadeau. Je ne prêterais pas les flancs à ces mauvaises langues !

 

Bonne année.

Que 2013 vous apporte bonheur, santé, prospérité

 

Les « Têtes à claques » vous souhaitent une bonne année 2010... et 2013 aussi, bien sûr !

smiley 18

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homme-53.gif
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Alors, pensez-vous qu'il soit raisonnable d'investir beaucoup, beaucoup d'énergie et de moyens financiers pour éditer un document dont le contenu sera aussitôt en libre-service chez la Mule?